Les Diaboliques
Henri-Georges Clouzot. 1955. Fr. 114 min. N&b. DCP.
Une institution d’enseignement privé. Son directeur, son épouse et sa maîtresse. Les deux femmes font alliance pour assassiner l’homme. Elles le noient, une nuit, dans une baignoire et jettent son corps dans la piscine de l’école. Le lendemain, le corps a disparu… On fait souvent, à propos de ce film, un parallèle avec Hitchcock qui s’était intéressé au même roman de Boileau-Narcejac, Celle qui n’était plus, avant de finalement puiser chez les mêmes auteurs son Vertigo. Suspense et frissons donc. Le film est une mécanique parfaitement huilée et Clouzot excelle dans sa peinture des monstres du quotidien.